Faces B

“La quasi-totalité des inédits présents vaut le coup.

“Just the Bones” est un instrumental inédit de l’album “Till We Have Faces”, et en même temps, il annonce un peu le son des morceaux qui finiront sur “Feedback ’86”, sympathique.

“Sailing” est un peu le “We Are the World” de Steve, avec non pas Lauper, Jackson, Ritchie, Dylan et Springsteen, mais avec Bonnie Tyler, Fish, Marillion (avec Steve Hogarth), Paul Carrack… Ce morceau est le seul rescapé d’un projet de Steve de 89, Rock Against Repatriation, visant à récolter des fonds pour les boat-people d’Asie, projet abandonné.

Ce sont surtout les autres qui valent le détour.

“A Life in Movies” est un superbe instru mêlant diverses parties de guitares (il a été composé pour un magazine guitaristique) sur fond électronique.

“Timeless” est un morceau que l’on peut trouver sous différents remixes, aussi bien en techno qu’en piano-guitare, plus destiné aux rêveurs (et absolument magnifique !)… Il s’agit d’un extrait d’un classique de Steve, “There Are Many Sides to the Night” – (album “Guitar Noir”) c’est la partie de guitare classique en intro, juste après l’éléctrique -, mais développé.

“Comin’ Home to the Blues” est, comme son nom l’indique, un blues, inédit de Darktown, mais bien plus enrichi que ses petits frères “Fire Island”, et ceux de “Blues With a Feeling” (un peu du niveau d’un “Tombstone Roller”) je trouve.
“The Well at the World’s End” est belle une pièce sombre, où dominent la guitare éléctrique, l’orgue et les percussions.

Quant à “Janowska”, “Nightmare Years” et “Outwriting Hitler”, se sont des extraits d’une bande sonore réalisée pour un documentaire du même nom que la troisième. Des morceaux très sombres, avec des cordes (la guitare ne joue que sur la troisième). Et ce qui surprend, c’est que ces morceaux sont des extraits de “Metamorpheus” avant l’heure !

Quand à “Flame”, c’est une très jolie chanson, avec solo d’harmonica.”